Cahier De Tama

On y met tout ce qui ne rentre pas dans les autres topics ^^

Bon alors, je vais l'inaugurer ...

Je vais commencer par dire que tout début a un commencement ...
(c'est pas un bon début ça ?)
Ce cahier virtuel est fait pour mettre tout ce qu'on veut, à condition que ça ne soit pas catégoriable dans un autre salon de ce forum.
Bon .. le flood est autorisé mais dans les limites de la bienséance, je supprimerai sans vergogne les surplus, ou si ce n'est pas moi, tama s'en chargera !

Votre bien-aimée modératrice,
Ayesha

Benjamin Thomson naquit en 1753 dans le massachusetts, quii était alors l'une des colonies nord-américaines de l'Empire brittanique. Dès l'age de 13ans, il fut placé chez un négociant de la ville de salem. coment réussit-il, dans ces conditions pue favorables, à s'initier par lui-même aux sciences? Nous ne le savons pas, mais toujours est-ils qu'il devint maitre d'école, et qu'il publia même plusieurs articles scientifiques . Il prit également la tête d'expeditions qui traversèrent les Whites Mountains. Il obtint le grade de commandant dans la milice du New Hampshire mais fut dans le eme temps recrutté par les Britanniques comme agent secret tâche dans laquelle il se révéla fort eficace. En 1775 cependant, tout au début de la guerre d'independance, sa traitise étant sur le point d'être dévoilée, il préféra se réfugier a londre. En Angleterre, il participa à l'organisation de l'intendance militaire et de l'approvisionnement en munitions. Ses recherches scientifiques lui valurent également d'être nommée membre de la Société royale. Il observa notamment qu'un canon tirant un vrai boulet s'échauffait plus que lors d'un tir à blanc. Outre les conclusions qu'il tenta de déduire de cette observation, elle lui suggera que l'étude des armes, tout particulièrement des canons, était succeptible de fournir de pressieux rensignements sur la nature de la chaleur.
Il revint ensuite en Amérique -Où la guerre d'indépendance faisait rage- comme officier brittannique. Il participa à plusieurs batailles et recruta un régiment de loyalistes. Ils prit ses quartiers d'hiver, avec ses troupes, à Long Island. Au cours de ce séjour, ses soldats dévastèrent champs et vergers, détruisirent des églises et festoyèrent sur des pierres tombales. Un historien, postèrieur à cette période, manifesta son amertume devant les déprédations de Thompson: "Les actes qu'il commis en cet endroit lui ont conféré une immortalité que tous ses exploits militaires, toutes ses dissertatios sur la philosophie et toutes ses découvertes scientifiques ne lui obtiendront jamais parmis les descendants de cette communautée outragée"
La guerre d'indépendance perdue, Thompson retourna en angleterre où il fut acceuilli en héros. Il fut armé chevalier par le roi George III. L'un des peintres les plus envogue a cette époque, Thomas Gainsborough, portraitiste hors pair, lui demanda de poser pour lui. Il avai alors 30ans. Il accepta et se prêta aux séances de pose, dans l'ahbit de son nouveau grade de colonel britannique. Quelle mouche le piqua alors? Avait-il repris des activités d'agent secret, qui risquaiant soudain de mettre sa sécurité en péril? en tout cas, très vite après ce portrait qui le consacrait en Grande-Bretagne, il fila " à l'anglaise ", pour ainsi dire, vers les pâturages plus verts de la bavière.
A Munich, il enchanta l'électeur-duc de Bavière Qui le nomma général et lui assigna la tâche de réformer et de réorganiser l'armée. dans ses fonctions, il créa des écoles pour les soldats et leur famille, dispensant un enseignement de base; il augmenta la solde des recrues pour qu'elle ne soient plus obligée de se mettre au service de leurs officiers. Les mendiants de Munich furent rassemblés, Il leur assura nourriture, chauffage et toit, puis les mit au travail dans la manufacture d'équipment militaire. Voici notre Benjamin Thompson en utopiste social pragamatique, et peu-être - cela semble le cas- en inventeur de l'aide sociale. Citons ce qu'il en dit lui-même:
"Pour rendre Heruex les gens vicieux et abandonnés, on a généralement supposé qu'il était nécéssaire de les rendres vertueux; Mais pourquoi ne pas inverser l'ordre de ces deux propositions? Pourquoi ne pas les rendre d'abord heureux, et vertueux ensuite? Si bonheur et vertu sont vraiment inseparable, alors le but sera aussi sûrement atteint pas l'un de ces moyens que par l'autre."
Thompson conçut également des vêtement chauds pour les soldats. Des recherches approfondies lui firent découvir que l'air emprisonnée dans la fourrure ou la plume leur conferait un pouvoir d'isolation. La découverte des sous-vêtements thermiques isolants lui valurent la médaille copley de la Société royale. Cette découverte fut suivie d'autre: la cafetière goutte-à-goutte, la cuisine intégrée, la gomme à crayon....
Le 9 mais 1792, thompson fut élevé par le duc de bavière à la dignité de comte du saint Empire romain germanique, sous le nom de comte Rumford. La courrone britannique a toujours conservé la tradition de disyinguer les plus prestiqieux de ses sujets en leur accordant le titre de Lord. Pour rester parmis les physiciens- et les homonymes! (à 1 lettre près)- nous avons vu William thomso (1824-1907) devenir ainsi Lord Kelvin. Ce Tompson-ci, ben jamin, est allé décrocher son titre à l'étranger. Aurait-il pu l'obtenir en Grande Bretagne, n'étant britannique que par raccroc, puisque né en amérique?
Quoi qu'il en soit, il devint ensuite directeur de l'arsenal bavarois,où il supervisait le forage des canons. c'est alors qu'il se convainquit que l'hypothèse du calorifique était érronée. L'opération de forage produisait une enorme quantité de chaleur. On utilisait l'eau pour refroidir le canon et la mèche. Au fur et a mesure qu'elle s'évaporait par ébulition, elle était constamment remplacée. Selon la théorie du calorifique, celui-ci était transféré à l'eau par le foret ou le métal creusé, et l'échauffait. Rumford argumenta contre cette idée: si la chaleur était un fluide contenu dans dans le metal, elle devrait s'épuiser; les stades successifs du forage devraient produire de moins en moins de chaleur, et l'eau bouillir moins fort en conséquence. Pour le vérifier rumford immergea un canon dans une citerne pleine d'eau. Il commeca a forer le canon et calcula le temps que mettait l'eau a entrer en ébulition. Il écrit, à propos de cette experience: "il me serait difficile de décrire la surprise et la stupefaction qu'exprimaient les visages des personnes assistant a la scène, en voyant une telle quantité d'eau froide chauffée, et portée meme a l'ébulition, sans aucun feu"
Heure après heure, l'eau bouillait furieusement, car l'opération de forage de canon continuait a générer de la chaleur. Il semblait que l'eau ne cesserait jamais de bouillir, tant que l'on n'arreterait pas le villebequin. Rumford en deduisit que la quantité de chaleur que pouvait preoduire le frottement "apparaissait de façon evidente comme inepuisable". Ets-ce que le calorique en trop avait d'une certaine façon été extrait de la limaille de fer produite par le forage? d'aucuns penchaient pour cette hypothèse: la limaille aurait pu être moins aptes que le métal massif a retenir le calorique, de sorte que le dégagement de chaleur aurait pu croitre avec la quantité de limaille. Pour trancher la question, Rumford compara les copeaux avec le matériau du canon lui-même; il les trouva identiques. Il fut donc amené àrejeter la théorie du calorifique: " toute chose qu'un corps isolé quelconque, ou un système de corps, peut fournir continuellement sans limitation ne peut absolument pas être une substance matérielle; et il m'apparait extrement difficile, sinon complètement impossible, qu'on puisse se faire une quelconque idée précise d'une chose, quelle qu'elle soit, capale d'ête exitée et transmise dans ces expériences sauf si c'est du mouvement"
Ce travail, publié en 1798, devint aussitôt un classique et Rumford le chef de file du camp anticalorique. Deux arguments imparables permettaient de prouver que la chaleur n'était pas un élément chimique, comme l'avait cru Lavoisier (1743-1794), ni une substance matérielle: (1) la chaleur peut être crée sans limite par frottement, 2() l'addition de chaleur à un corp ne change pas sa masse. c'étaient les derniers clous qui fermaient le cercueil du calorique. quand rumford s'apprêtait a épouser la veuve de Lavoisier (eh! oui...), il lui écrivit en ces termes: "J'espère vivre assez longtemps pour retirer de la scène le calorique comme feu Monsieur Lavoisier retira le phlogistique. quelle singulière detinée pour l'épouse de deux philosophes !"
Ainsi Thompson-Rumford fut-il encensé en Bavière autant qu'il avait été maudis à Long Island. Dans les jardins à l'anglaise de Muniche -qu'il avait lui même dessinés- se dresse un buste son effigie, avec cette inscritpion: "A celui qui éradiqua les maux publiques les plus honteux - Paresse et Hypocrisie-, qui donna aux pauvres soulagement, emploi et bonne moralité, et à la Jeunesse de la Patrie tant d'écoles pour s'instruire. Va, toi, qui passes! et efforce toi de l'égaler en esprit et en Action, et nous en Gratitude."

Naboreuh la modératrice elle reprend un truc qui n'est pas d'elle... et puis elle le modifie à sa sauce...

Parce naboreuh dans LE vrai cahier bah naboreuh on peut y mettre tout et n'importe quoi même les trucs débiles qui nous viennent par la têteuhhhh !!!! et même et surtout les trucs inutiles qui nous viennent et qui disparaissent une fois inscrit....

meuh non, elle a demandé avant de le mettre... et il est pas vraiment modifié...
Mais c'est vrai que ca ne remplacera jamais un VRAI cahier, avec du vrai papier qui tombe en pièces, des vrais souvenirs du cambodge collées dedans, des vraies ratures de moi, et DESTY FAUDRAIT PENSER A ME LE RENDRE CE CAHIER UN JOUR!!!!!!!!!!!!!!!

A l'intention de Taurok :
Je n'ai pas créé ce cahier dans le but de le modifier, mais je veux juste éviter qu'on y mette des trucs qui correspondraient à d'autre topic, ici en gros c'est le forum des inclassables ...
Et puis ce qui concerne le flood, c'est surtout pour éviter de se reprendre une invasion de smiley de Leana. Mais tu peux écrire quand même toutes les conneries qui passent par ta petite tête percée.

Des nunus, des coqs feuillus, des pois percés. c'est ce que ma mere disait quand on lui demandait "qu'est-ce qu'on mange ce soir?" sans arrêt.
bon, passons, je ne suis pas venu sur ce topic pour parler de ca ("ben de quoi tu veux parler alors?")
bonne question, et je vous remercie de me l'avoir posé. en y reflechissant, à rien de bien important ou plutôt rien qui puisse vous interesser.
A vous de juger si ce post a sa place ici, ou s'il ne serait pas mieux dans "Votre vie".
moi, en attendant, je tape (au clavier, c'est un des seuls truc que je sois capable de battre, avec les oeufs).
je parle d'oeufs, du coup j'ai l'envie soudaine et irresistible de vous donner la recette de l'île flottante:


Ingrédients :

Pour la crème anglaise :
35 cl de lait
1 gousse de vanille, fendue sur la longueur (ou de l'ârome vanille, je pense que ca marche aussi... enfin, je suis pas chef cuisinier non plus)
3 jaunes d'oeufs
75 gr de sucre en poudre

Pour les blancs en neige :
3 blancs d'oeufs
1 pincée de sel
40 gr de sucre en poudre

Recette :

Préparez la crème anglaise : versez le lait dans une casserole profonde, à feu moyen.

Faites-y tomber les graines de vanille et ajoutez la gousse.
Portez doucement au point de frémissement pour que la vanille parfume le lait. Retirez du feu.

Travaillez les jaunes d'oeufs et le sucre dans un saladier, avec une cuillère en bois, jusqu'à l'obtention d'un mélange clair et épais.

Versez le lait chaud sur les jaunes et mélangez bien.
Transvasez la préparation dans une casserole propre, puis chauffez et laissez frémir doucement 5 minutes, en remuant sans arrêt, jusqu'à ce qu'elle commence à épaissir et nappe le dos d'une cuillère.
Ne laissez surtout pas bouillir, sinon la crème tourne.

Filtrez dans un pichet et jetez la gousse de vanille.
Préparez les blancs en neige : battez-les blancs d'oeufs en neige avec une pincée de sel.
Lorsqu'ils sont fermes, incorporez petit à petit le sucre sans cesser de battre. Faites-les cuire environ 40 secondes au micro-onde à la puissance la plus basse.
Ils peuvent aussi être cuits dans une grande casserole d'eau frémissante.

Répartissez la crème anglaise dans des coupes individuelles ou dans un plat de service.
Déposez délicatement les blancs d'oeufs et décorez de caramel.
Réservez au frais jusqu'au moment de servir.

moin artistique mais tout aussi délicieux, tu peux mettre 2 ou 3 sachets de sucre vanillé, a la place de ta gousse de vanillle....

Je sais bien que t'es pas méchant. T'es maladroit, tu sais pas comment évacuer ce qui t'embête et donc tu te défoules un peu. C'est normal, je fais pareil, seulement moi ça prévient pas ^^. Depuis que je te connais, j'ai passé de nombreuses heures sur msn avec toi. A début surtout pour la déconne et les bons trips, puis, bon ..., on dira simplement que tu étais de plus en plus souvent déprimé.
J'essayais de te faire bouger, pour que tu changes les choses, pour pas rester dans ta situation où tu semblerais presque te complaire ! Trouves toi des centres d'interêts qui te feraient rencontrer d'autres gens, voir d'autres têtes. Des gens, il y en a des milliards !!!!
T'as un problème, et tu fais quoi ??!! Juste rester assis et attendre que ça passe ?! Crois-moi ça ça passera pas ! Faut que tu te demandes ce qui va pas exactement pour trouver le moyen de te battre.
De l'attention, on peut t'en donner sans que tu fasses une tête de six pieds de long ! On est là pour ça et tu le sais, c'est ça les amis !
Mais t'enferme pas sur ta bulle (ni dans ton cerisier), continue à nous en parler, à chercher l'affreuse bestiole qui tisse sa toile noire dans ton esprit !

Je veux bien retourner sur cette île, on peut y aller dès maintenant ou attendre les cerises pour y aller, on organisera un piquenique où tous ceux qui voudront venir viendront avec leur saucisson et de la boisson sans se demander qui peut venir ou pas. Juste pour le plaisir d'être ensemble, tranquillement, sans songer aux tracas quotidiens, pour s'évader ensemble dans ce petit recoin de paradis.

Courage Fanchy, on est avec toi, ne l'oublie pas.

et là, comble de la honte, je vais abonder dans le sens de tama, sans le vouloir : c'set souvent très difficile de trouver la bete noire... paske elle se cache et que elle veut pas sortir, malgré tous nos efforts...

Bon comme la je suis aussi dans une phase de déprime (Onsen on se fait une déprim-co ? ) je comprends surement mieux onsen que vous autres ...

Bon dit quoi qu'avoir de la nostalgie pour les choses belles quand on déprime...c'est tout à fait normal mais que ca ne reste pas accrocher à toi comme la peste si tu fais l'effort de communiquer avec tes amis qui serons toujours là pour toi et surtout là quand tu auras besoin d'eux (ouioui ca veux bien dire que tu es un de mes plus grands amis et même si je suis chiant avec mes smileys )

Alors parler c'est bien mais ca ne te suffira surement pas, il te faut prendre conscience que tu n'es pas mauvais au fond de toi, que si tu nous montre ces temps ci quelqu'un de méchant c'est peut être parce que tu en as marre de quelques chose mais que tu n'arrives pas a en parler differement ou que tu as deja essayer d'en parler differement mais comme ca n'a pas changer notre facon de te voir...tu changes d'idées...et tu prefere voir si en etant mechant ca ne pourai pa changer un peu les choses...

Un autre truc, ne te renfermes pas onsen, reste avec nous et quand tu as besoin de parler déchaine toi sur quelqu'un qui est près a ne pas te juger pour les mots que tu diras, moi j'y suis près parce que j'analyse ce que tu dis et je sais qu'une partie de ce que tu dis tu ne le penses pas forcément... au moins au fond de toi

Dis nous vraiment... es-tu selon toi réelement méchant ? ^^ Mechant de nous en vouloir que nous on soit un peu plus heureux que toi...( et encore pas forcément ^^ ) moi je trouve ca normal... juste un truc, ouvre toi vers nous alors, parle tant que tu as besoin et meme si on ne poura pas tout resoudre et surement le plus simportant désolé... on sera toujours la pour t'aider

Trés touché... Et oui, tu es chiant avec tes smileys

Onsen, il paraît que tu désirerais que nous parlions (irl si possible).

Je t'attendais.

En cherchant des idées pour les gosses, j'ai trouvé un peintre que j'aime bien, en tout cas ses dernières oeuvres.... :

Pieter Cornelis Mondriaan appelé à partir de 1912 Piet Mondrian (prononcé: Pît Mondrian, ou Monn-dri-anne) né le 7 mars 1872 à Amersfoort, Pays Bas et mort le 1 février 1944 à New York City était un peintre néerlandais, reconnu comme un des pionniers de l'Abstraction.

Il est avec les russes Kandinsky et Kasimir Malevitch parmi les premiers peintres à s'être exprimé en utilisant un langage graphique abstrait. L'Abstraction fut un courant artistique majeur du vingtième siècle. La réputation de Mondrian s'est construite sur environ 250 oeuvres abstraites, réalisées de 1917 à 1944.

A ses débuts, il s'est d'abord distingué comme un grand traducteur de la nature et de la lumière , que l'on peut considérer comme un successeur de Jongkind. Ainsi, Moulin au soleil (1908) peut être rapproché de En Hollande, des barques près d'un moulin (1868) tout en soulignant l'originalité de l'angle de vue et la transcendance du traitement de la lumière par Mondrian . Peu à peu, ses travaux sur la lumière et la perspective l'ont conduit vers une abstraction croissante.

Mondrian fut un contributeur très important de la revue hollandaise De Stijl fondée par Theo van Doesburg et participa au rayonnement européen du cubisme par ses liens avec des artistes établis à Paris, comme Picasso, et par ses contributions aux expositions d'Amsterdam avant la Première guerre mondiale. Très influencé par le cubisme, il affirma toutefois sa personnalité par une grande rigueur dans le traitement des perspectives. Il travailla à la fin de sa vie essentiellement avec des couleurs primaires : le rouge, le jaune et le bleu qu'il associe au blanc qui lui sert de fond et au noir qui délimite les couleurs entre elles. Il a structuré ses oeuvres de manière géometrique en utilisant essentiellement des formes rectangulaires.
(soyons honnête : http://fr.wikipedia.org/wiki/Piet_Mondrian)

voici quelques uns des derniers tableaux dont parle la bio :
Sachant que les tableaux ne semblent pas avoir de noms complexes...



voila, si vous voulez plus d'images, il suffit d'aller dans Google "mondrian" ou alors, pour des modèles vides tout rigolos, j'en ai plein que je vais tout plein m'amuser avec!!

Phewwww si ça c'est de l'art alors même moi je peut devenir une grande artiste di donc

Voici un magnifique poème :

Rappelle-toi Barbara !

Rappelle-toi Barbara !
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante, épanouie
Ravie ruisselante sous la pluie
Rappelle-toi Barbara !
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t’ai croisée rue de Siam
Tu souriais et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara !
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi, rappelle-toi quand même ce jour-là
N’oublie pas, un homme sous un porche s’abritait
Et il a crié ton nom Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t’es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara !
Et ne m’en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j’aime
Même si je ne les ai vus qu’une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s’aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara !
N’oublie pas cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l’arsenal sur le bateau d’Ouessant
Oh Barbara quelle connerie la guerre !
Qu’es-tu devenue maintenant ?
Sous cette pluie de fer de feu d’acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras amoureusement
Est-il mort, disparu ou bien encore vivant ?
Oh Barbara ! Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n’est plus pareil et tout est abîmé
C’est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n’est même plus l’orage
De fer d’acier et de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l’eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.

Jacques Prévert.

Un passage remarquable du Petit Prince de St-Exupéry :

« C'est alors qu'apparut le renard.
— Bonjour, dit le renard.
— Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se tourna mais ne vit rien.
— Je suis là, dit la voix, sous le pommier.
— Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli...
— Je suis un renard, dit le renard.
— Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...
— Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé
— Ah! Pardon, fit le petit prince. Mais après réflexion, il ajouta :
— Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
— Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu ?
— Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
— Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant! Il élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?
— Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
— C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie "Créer des liens..."
— Créer des liens ?
— Bien sûr,dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...
— Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...
— C'est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses...
— Oh! ce n'est pas sur la Terre, dit le petit prince. Le renard parut très intrigué :
— Sur une autre planète ?
— Oui.
— Il y a des chasseurs sur cette planète-là ?
— Non.
— Ca, c'est intéressant! Et des poules ?
— Non.
— Rien n'est parfait, soupira le renard. Mais le renard revint à son idée :
— Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m'ennuie donc un peu. Mais si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m'appelera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé... Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
— S'il te plaît... apprivoise-moi! dit-il.
— Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
— On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Il achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi!
— Que faut-il faire ? dit le petit prince.
— Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près... Le lendemain revint le petit prince.
— Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. À quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrira le prix du bonheur! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur... il faut des rites.
— Qu'est-ce qu'un rite ? dit le petit prince.
— C'est quelque chose trop oublié, dit le renard. C'est ce qui fait qu'un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux! Je vais me promener jusqu'à la vigne. Si les chasseurs dansaient n'importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n'aurais point de vacances. Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche :
— Ah! dit le renard... je pleurerai.
— C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...
— Bien sûr, dit le renard.
— Mais tu vas pleurer! dit le petit prince.
— Bien sûr, dit le renard.
— Alors tu n'y gagnes rien!
— J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé. Puis il ajouta :
— Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret. Le petit prince s'en fut revoir les roses.
— Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. Et les roses étaient gênées.
— Vous êtes belles mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écouté se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose. Et il revint vers le renard :
— Adieu, dit-il...
— Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
— L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
— C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
— C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... fit le petit prince, afin de se souvenir.
— Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...
— Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir. »

le renard a raison, on ne perd jamais de temps a faire qqch qu'on apprecie...

Non, c'est bien plus tragique : on apprécie ce pour quoi on a perdu son temps.

Ou on se fait apprivoiser par celui qu'on apprivoise.

"Pourquoi tu bois ?
- Pour oublier.
...
- Pour oublier quoi ?
...
- Pour oublier que je bois."

Issu du même livre.

Et si vous voulez continuer dans les messages forts, regardez Pleasantville.

Les dereglements climatiques en cours ont entrainé une arrviée prematurée du printemps, qui a provoqué la floraison précoce de certain vegetaux, notemment du mimosa devant chez moi: nous sommes en fin Janvier, et deja le parfum mimosien embaume la cour. A peine 2 mois d'avance, pourvu qu'il ne gèle pas....

J'adore les fleurs !!!

J'adore aussi les peluches !!!!